FESTIVAL ROMANTIQUE DU LOIR

Direction Artistique : Jean-Paul OUVRARD
 

du  19 au 28 SEPTEMBRE 2025



















 


 
CHÂTEAUDUN



 
Evêché vers la fin du Ve siècle avec Saint-Aventin.
Evêque de Chartres, Saint-Aventin aurait opéré un miracle en sauvant son frère de la lèpre.
Par cet acte, il permet la christianisation du territoire voué au culte druidique et fait naître
les trois premières églises qui se multiplient par la suite.

Au lendemain des invasions normandes, Châteaudun est administrée par des comtes amovibles
dont Thibaud V, Comte de Blois, Chartres et Tours. En 1197, une charte de communes est octroyée
à Châteaudun.
Au début du XIIe siècle, une abbaye est installée près du château comtal. Châteaudun est la capitale
du Dunois à cette époque.
Louis d'Orléans acquiert au XIVe siècle les comtés de Blois et de Dunois et ce jusqu'au XVIIIe siècle.

A sa mort, son fils aîné Charles, le poète d'Orléans hérite de son patrimoine. Détenu par les anglais
lors de la Guerre de Cent Ans, il cède à son demi-frère, Jehan de Dunois, le comté et la vicomté de Dunois.
Il entreprendra alors la construction d'une partie du château. Ses descendants les Longueville y
ajouteront l'aile du XVIe siècle.

Jusqu'au XVIIe siècle, le développement économique repose sur quelques industries comme celles
du textile : draps, serges, ?couvertures. Des moulins sont installés près des grottes. Les tanneries prospèrent.
D’autres activités comme la boissellerie, la tonnellerie, le fer y participent. Elle acquiert une importante
fonction agricole grâce à l’élevage des chevaux et moutons, la culture de la vigne et des céréales,
ainsi qu’à sa situation géographique qui lui permet des échanges commerciaux.

En 1723, un violent incendie lui ôte une partie de son tracé médiéval (le quartier Saint-Lubin et
le château ont pu être préservés). Est alors dessiné par Jules Michel Hardouin Mansart, un nouveau modèle
urbanistique sobre et raffiné. La ville nouvelle s’ordonne autour de la place du 18 Octobre 1870,
du centre-ville actuel.
Châteaudun n’échappe pas à la Révolution qui occasionne la mutilation et la destruction d’édifices
religieux.Le 18 octobre 1870 : près de 1 200 francs-tireurs et gardes nationaux affrontent une division
prussienne dix fois plus nombreuse. Au terme d’une bataille acharnée, la ville subit à nouveau
de nombreux dommages. Ce fait d’armes héroïque lui vaut d’entrer dans l’Histoire, elle reçoit
en 1877 la Croix de la Légion d’Honneur.Place du 18-Octobre, anciennement place Royale, en 1870

Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, elle est soumise à plusieurs bombardements :
le quartier  de la gare, le camp d’aviation et le quartier de la Madeleine seront sévèrement touchés.
Ce n’est que le 17 août 1944 qu’elle retrouve sa liberté.

Ce n’est pas sans cause si l’on retrouve sur ses armoiries la devise
"Extincta revivisco" ("Eteinte je renais ").



Site :   www.ville-chateaudun.fr
 

 

Crédit Photos "Les Amours du Poète"