FESTIVAL ROMANTIQUE DU LOIR

Direction Artistique : Jean-Paul OUVRARD
 

du  19 au 28 SEPTEMBRE 2025

 
 


































 


 
DONNEMAIN SAINT MAMÈS
 
Donnemain remonte à plusieurs siècles. A l'époque romaine, Donnemain s'appelait Dominum Mametem.
Dès 1120, on le trouve sous le nom de Domiemanum et évolue jusqu’en 1920 pour être officiellement
dénommé Donnemain Saint Mamès.
Beaucoup s’interrogent sur le nom de Donnemain, et certains y voient une contraction de l’expression
«  donne la main ».
 
D’après la légende, de part l’absence de pont pour traverser la Conie, il existait de nombreux endroits à gué.
Un des gués se trouvait à peu près vis-à-vis de Beaulieu. Il était peu large et des gouffres le cernaient.
L’ermite, un falot à la main, et aidé de son chien, tendait la main aux voyageurs, surtout par les nuits
sans lune, et les aidait à franchir le gué. Cette action de « donner la main » a donné son nom au bourg par la suite.
Ajoutons que lors des travaux de restauration de l’église de Donnemain, on a découvert, accotés à la face nord,
les restes d’une construction fort ancienne formant un réduit qui passe pour être la grotte du bon ermite.
 
Près du hameau de Beaulieu, on extrayait autrefois une argile blanche et friable ressemblant au kaolin qui
fut longtemps employée par les manufactures de Beaugency et par la faïencerie installée dans les dépendances
du château de Châteaudun.
 
La  commune est traversée par deux rivières : le Loir et la Conie où l’on peut admirer l'ancien lavoir au toit
de rouche et du petit pont de la Conie, le joli moulin où coule une eau claire et bruyante, alimentée par
une source si pure que la tradition la gratifiait de privilèges de guérison.


Au sommet d'une petite côte apparaît une grande partie des habitations de Donnemain-Saint-Mamès que
domine une jolie flèche rustique.
 
L’origine de l’église date du XIIème siècle et est remaniée probablement au XVIème siècle.
Parties anciennes : les petites ouvertures romanes au Nord, les modillons au long de la nef et rampant
aux deux pignons, le pignon occidental est surmonté d'une assez jolie croix en pierre. Le clocher,
d'une architecture contestable date de 1837.
A l'intérieur, le chœur et la nef sont séparés par une grille ornementale en fonte avec décor de grecque
et entrelacs, balustrade de communion en fonte (1er Empire probablement).
Le mobilier du XVIIIème siècle est assez complet : chaire, confessionnal, deux retables secondaires
à l'entrée de la nef ; le retable principal a été dissocié. Christ en croix, XVIIème siècle. Tabernacle,
XVIIIème siècle.
Dans le chœur, trois tableaux : "Jésus et les disciples d'Emmaüs", "La Sainte Famille" et "La Vierge à l'Enfant
et Sainte Martine". Pierre funéraire extérieure de 1785.

En 2004, 4 vitraux sont réalisés par l’atelier Loir, maître-verrier chartrain.







Site : 
http://www.donnemain.fr/
 

<iframe src="
Crédit Photos "Les Amours du Poète"