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C'était il y a deux mille ans, au temps des Carnutes, le Loir promenait ses eaux
tranquilles au milieu de la forêt Carnute : nos ancêtres les gaulois, grands chasseurs
et pêcheurs, étaient installés sur les rives qu'ils côtoyaient souvent pour gagner
les lieux de chasse ou s'élancer sur le sentier de la guerre.
En fait, la première dénomination sérieuse et véridique se trouve dans la charte
de fondation du prieuré de Marmoutier à Saint Martin de Chamars (près de Châteaudun)
qui mentionne le terroir de villa de Marboei, à peu près, phonétiquement, Marboué.
Le nom du village semble tirer de son nom gaulois Maro (grand) et Bod (friche), Marboei,
"grande friche".
La légende veut qu'arrivant de Chartres, Saint Aventin, vers l'an 485 soit venu officier
au petit temple de Mars. Le temple fut ensuite converti en chapelle par les Chrétiens
selon une autre légende. C'est à la générosité de Nicolas de Beauvilliers, que l'on doit
la construction vers 1450 du clocher de l'église Saint-Pierre, classé monument historique,
en pierres tendres du Croc-Marbot de la base au sommet, très semblable à celui de
l'église Saint Valérien de Châteaudun.
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A Marboué, naquit, d'une famille de meunier du Loir, le chirurgien Jules-Emile Péan (1830-1898).
Ce fut un des fondateurs de la chirurgie gynécologique moderne. A l'âge de 62 ans, il quitte
l'hôpital Saint Louis et fait construire, rue de la santé, au milieu du 13ème arrondissement
un hôpital pour les pauvres qui porte son nom, et qui fut inauguré le 21 janvier 1892
sous la présidence de Jules Simon.
Marboué est tout à la fois : Une commune rurale, avec ses cultures céréalières,
une commune urbaine avec son bourg niché au cœur de la vallée du Loir, entourée
de coteaux boisés, une commune touristique avec ses chemins de randonnée, s
es ballastières ouvertes à la pêche, un harmonieux mélange de diversité, au sein
d’un cadre préservé. Ses habitants sont les Marbouésiens et les Marbouésiennes.
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